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Salon de Pont l'Eveque

Salon de Pont l'Eveque

Retrouvez-nous au salon des antiquaires de Pont-l'Eveque du 17 au 19 Mai 2024 de 10h à 19h. Invitations disponibles sur demande

Article ALADIN ANTIQUITES

Article ALADIN ANTIQUITES

Avec l’aide de l’un des plus importants
antiquaires de France, Christophe
Métral, du Merlerault, dans l’Orne,
plongeons-nous dans ce fameux et si
productif XIXe siècle, dont on a dit tout
et son contraire. Nous prendrons en
exemple une région emblématique de
cette époque industrieuse, la Normandie.

Sur plusieurs centaines de mètres carrés, au
coeur de la Normandie, Christophe Métral a
accumulé une quantité incroyable d’antiquités,
d’objets d’art et de mobilier, datant presque exclusivement
du XIXe siècle. Même au temps de
la splendeur du marché de l’ancien, voilà plus
de vingt, il était plus que rare de trouver une telle surface
d’exposition. Beaucoup de salons d’antiquaires d’une trentaine
d’exposants ne peuvent aligner autant de choses ! En
outre, il ne s’agit pas de belle brocante entassée dans des
hangars, mais de réelles antiquités sélectionnées disposées
dans un immeuble ancien. Évidemment, c’est parfois un
peu encombré. Même un chineur expérimenté aurait du
mal à tout regarder ! Mais la question essentielle qui se
pose alors est comment, aujourd’hui, un antiquaire peut-il
acheter et vendre régulièrement une telle quantité de ce
que certains qualifient souvent de marchandise classique ?
« Nous en sommes à la troisième génération d’antiquaires »,
nous confier Christophe Métral, aujourd’hui âgé de cinquante-
huit ans. « Je suis tombé dans la marmite durant
l’enfance. » La maison, fondée en 1969, a donc déjà des
références et une clientèle ancienne qui s’est passé le mot.
Mais cela n’explique pas tout. « Je participe à environ un
salon ou une foire d’antiquaires chaque mois en Normandie
surtout (Pont-l’Évêque, Rouen, L’Aigle, Lisieux, Mortagneau-
Perche, Caen…), mais aussi Chatou (près de Paris) »,
poursuit le patron. En outre, d’un point de vue strictement
commercial, il considère que sa présence sur les salons
« permet aussi de faire ensuite découvrir le magasin à la
clientèle ».
« Le plus difficile n’est pas
de vendre… »
La clientèle n’est pas tout. Il faut aussi de la marchandise,
car notre hôte, comme le déclarent aussi souvent les commissaires-
priseurs, estime que : « le plus difficile n’est pas
de vendre, mais de trouver de la bonne marchandise ». Ces
objets, il les trouve « peu souvent aux enchères, mais surtout
directement auprès des personnes privées et notamment lors
de successions ».
Texte et photos Daniel Cagnolati
COMME AU BON
VIEUX TEMPS !
Avec l’aide de l’un des plus importants
antiquaires de France, Christophe
Métral, du Merlerault, dans l’Orne,
plongeons-nous dans ce fameux et si
productif XIXe siècle, dont on a dit tout
et son contraire. Nous prendrons en
exemple une région emblématique de
cette époque industrieuse, la Normandie.
ARTS DÉCORATIFS
Suite page 34
Si le patrimoine normand est bien représenté en ces lieux, il
n’est pas le seul… Mais : « Dans tous les cas, je veille aussi à ce
que ma marchandise soit toujours bien restaurée et sélectionnée,
qu’elle soit de qualité. » Il n’est donc pas question de vendre
les choses dans leur jus. « Le XIXe siècle, oui, mais le beau
XIXe siècle », ponctue-t-il. Et de nous donner des exemples…
« Une commode en placage du début du XIXe siècle ne vaut que
200 euros, environ, alors qu’une en bois massif, par exemple en
acajou, vaut au moins 2 000 euros. Une armoire ordinaire a
énormément perdu de sa valeur alors qu’une de château, très
grande, pour une clientèle fortunée, avec de belles sculptures
peut se vendre plusieurs milliers d’euros. »
On notera cependant que pour beaucoup de meubles traditionnels,
les prix actuels demeurent inférieurs à ce qu’ils
étaient voilà quinze ans ! Il semblerait toutefois qu’ils ne
baissent plus, et même qu’ils remontent quelque peu.
« Made in Normandie »
S’il est une région qui fut riche au XIXe siècle, c’est bien
la Normandie. Elle connut une extraordinaire expansion
économique durant la Révolution industrielle.

La côte fut aussi irriguée par de riches touristes parisiens,
alors que ses ports, à l’instar de Cherbourg, Rouen et
du Havre, connurent un important développement. Quant
à l’agriculture, tôt mécanisée, elle connut aussi une grande
prospérité.
Des bois de ses grandes forêts sont nés de nombreux
meubles du pays d’Auge ou du pays d’Ouche. Des fours de
ses manufactures sont sorties les porcelaines de Bayeux, les
faïences de Rouen et de Forges-les-Eaux, et la verrerie de la
vallée de la Bresle. Dans les ateliers de Villedieu-les-Poêles,
quantité de cuivres ont été produits…
De ce riche XIXe siècle, il reste aujourd’hui de nombreux
témoignages qu’un antiquaire, comme celui que nous
avons rencontré, connaît bien, même dans les détails. « Peu
de gens le savent, mais il y a eu une production de porcelaines
à Caen durant une courte période, de 1797 à 1814.
Aujourd’hui, elles sont devenues très rares. Elles étaient
signées CAEN en toutes lettres. Quant à la porcelaine de
Valognes, elle est encore plus rare. » Une autre précision de
notre antiquaire et expert : « Si les productions d’Isigny et de
Bayeux se ressemblent, ce n’est pas un hasard, car la manufacture
de Bayeux a été précédemment installée à Isigny ». Il
fallait le savoir ! On croit souvent que le meuble normand
est presque toujours en chêne. Pourtant, « il existe notamment
beaucoup d’exemples de fabrication en résineux sur la
côte, jusqu’au pays de Caux », poursuit Christophe Métral.
La sculpture des meubles,
un point fort
Les types de meubles les plus fréquents sont les armoires,
les horloges, les bonnetières… Les vaisseliers sont moins
fréquents et les confituriers plutôt rares. Il existe aussi
des commodes, dont quelques-unes en noyer, un bois
relativement peu fréquent au pays du chêne. D’ailleurs,
certaines personnes aux revenus modestes faisaient teindre
les meubles en sapin pour leur donner l’apparence du chêne.
Le châtaignier a été aussi parfois utilisé, là où il poussait !
Les sculptures constituent incontestablement l’un des
atouts maîtres du meuble normand. Elles témoignent
d’une grande virtuosité et la plupart d’entre elles ne
pourraient être copiées par des machines. Il en est ainsi
notamment de ces représentations de gerbes de blé ou de
bonnets phrygiens.
Quant au marché des céramiques normandes, il est
conforme à celui du reste de la France ; les faïences
se vendent plutôt mal, souffrant d’un manque de
collectionneurs, et les porcelaines se portent bien. La
production des faïences est historiquement dominée par
deux centres regroupant chacun plusieurs manufactures,
Forges-les-Eaux et Rouen. Toutefois, les rouennaises
datent essentiellement des XVIIe et XVIIIe siècles, et du
tout début du XXe siècle. Elles sont donc hors sujet pour
nous. Les réalisations tardives sont considérées comme
sans intérêt par les collectionneurs avertis. Quant aux
porcelaines, elles sont essentiellement, comme on l’a vu,
de Bayeux et accessoirement d’Isigny et de Caen.
La confiance en l’avenir
Enfin, on n’oubliera pas bien d’autres productions, comme
les ivoires sculptés de Dieppe, la verrerie de la vallée de la
Bresle, les dentelles d’Alençon, d’Argentan ou de Bayeux,
ainsi que les horloges de Dieppe, où l’on produisait à la fois
le mécanisme et l’habillage en bois, toujours admirablement
sculptées comme les autres meubles. Notre antiquaire référent demeure confiant… « Je crois
dans la reprise de ce marché », déclare-t-il. « Je continue à
beaucoup acheter, pour une clientèle en majorité française. »
Et c’est peut-être là la chose la plus étonnante, il est encore
des acheteurs français pour des antiquités dites classiques, et
pas seulement lors des ventes aux enchères internationales.
Peut-être y voient-ils aussi une valeur d’investissement,
quelque chose de beau, de solide et de rassurant ?
Au-delà de la Normandie et des types d’objets et de meubles
présentés, il est d’autres secteurs des antiquités du XIXe siècle
qui ont une bonne cote. Le Napoléon III (1850-51-1870),
surtout s’il attire l’oeil, bénéficie d’une clientèle internationale.
Il en est de même du style Expositions universelles (environ
1860-1900) avec ses références au XVIIIe siècle et qui incarne
bien le luxe français dans de nombreux pays du monde aux
cultures très différentes. En revanche, le mobilier Restauration
et particulièrement Charles X (1824-1830) connaît, de nos
jours, une baisse nette de sa valeur après avoir été très bien
valorisé. Quant au Louis-Philippe (1830-1848), il continue à
être exilé par les Français (c’est le cas de le dire…). Mais au-delà
des régions et des styles, c’est toujours la pièce de qualité qui se
vend bien alors que les productions communes sont au creux
de la vague. Le XIXe siècle représente bien les trois niveaux
du marché actuel des antiquités : la brocante (qui conserve
une clientèle, y compris pour des raisons financières et
écologiques), la moyenne gamme (qui a terriblement souffert,
notamment pour des raisons culturelles et d’appauvrissement
économique des classes moyennes) et le haut de gamme (qui
se porte bien à condition d’être bien documenté pour rassurer
les acheteurs non érudits). On n’était pas loin de faire de la
politique, en parlant du XIXe siècle…

Article Ouest France

Article Ouest France

Après le succès remporté lors du Salon de Noël, la plupart des 35 exposants se sont retrouvés depuis vendredi pour le Salon d’hiver à Pont-l’Évêque.

Ils proposent quelque 600 m² d’exposition de jolies choses dans différents domaines… leur qualité et leur authenticité en font la renommée des salons orchestrés avec soin par Michel Lepaisant, président de l’Union commerciale industrielle et artisanale (UCIA) de Pont-L’Évêque.

Carré Hermès, caves à liqueur, dentelles…

Laurette expose sa collection de plus de 200 carrés Hermès.

En face de son stand, il y a celui des « Antiquités Saint-Christophe » tenu par Christophe Métral. « Je suis la troisième génération, j’ai repris l’entreprise familiale depuis 1994. Je me suis spécialisé dans le mobilier XVIIIe et XIXe siècles, ainsi que les porcelaines normandes de Bayeux, Caen, Valognes et Isigny. J’ai amené plusieurs cartonniers (meubles de bureau) et autres jolis meubles que je trouve dans les successions », indique l’antiquaire qui a participé pendant un moment à l’émission Affaire conclue diffusée sur France 2 et présentée par Sophie Davant. « Beaucoup de personnes sont venues ensuite me rendre visite dans mon magasin au Le Merlerault, j’ai arrêté pour l’instant, ce n’est pas un métier. »

Sous le chapiteau chauffé, on retrouve Hortense Fortin, qui est ébéniste restauratrice à Caen « j’exerce ce métier depuis onze ans, je propose au public des caves à liqueur, restaurées avec du poirier noirci, du bronze ; du laiton et des écailles de tortue. J’ai amené aussi une table d’apparat Napoléon III. »

Au détour du Salon, si vous avez envie de dentelles ou de beaux draps brodés, il faut aller rendre visite à Lily et Gilbert Delage, ou pourquoi pas des livres anciens, pas de problème, ils sont au stand de Jean Vinitzky à l’entrée du Salon ; les objets de curiosités de Martine et de Kyang sont présents tout comme les luminaires, l’argenterie et l’art de la table de l’antiquaire Dominique Novakoski, Hervé et Sylvie Viot exposent les objets et les petits meubles en bois décoratifs… Les arts de la table ; vêtements : meubles ; peintures linges, bibelots… sont aussi à découvrir.

 

 

Article Reveil Normand

Article Reveil Normand

Christophe Métral ne travaille pas. Du moins il n’en a « pas l’impression », tant son métier le passionne.

Ce fils et petit-fils d’antiquaires a repris l’entreprise familiale en 2004. Celle-ci est hébergée dans un relais de poste entièrement restauré datant du XVIIIe siècle, au numéro trois de la route Granville, parcourant Le Merlerault (Orne) dans sa longueur.

Un héritage familial

La boutique a été inaugurée en 1969 par les parents de l’antiquaire, métier que son grand-père exerçait à Paris, en parallèle de l’activité d’ébéniste.

Depuis, le lieu, et surtout les objets qui le meublent, a évolué. « C’est un peu moins rustique maintenant », décrit-il en présentant les centaines de bureaux, tableaux, luminaires et autres témoins du temps disponibles à la vente, et au regard des curieux.

L’une de ses spécialités est la porcelaine normande. « C’est ma touche, on est deux ou trois à faire ça en Normandie. La dernière manufacture a fermé dans les années 50 », rappelle le collectionneur, qui ne rajeunit pas sa collection.

La plus précieuse des porcelaines locales présente dans sa collection est celle de Bayeux, dont il vante volontiers la finesse à qui veut la voir.

La cité médiévale du Calvados était une manufacture impériale, dont le travail n’est pas apprécié qu’à la table de Christophe Métral, mais aussi à l’Elysée. Le général de Gaulle avait reçu un service complet, que le locataire du palais a laissé au patrimoine national.

Affaire conclue

En 2019, l'antiquaire participe a l'émission "Affaire Conclue", qui réunit plus d’un million de téléspectateurs sur France 2, chaque après-midi. Il enregistre seize émissions, une expérience plaisante, mais chronophage.

« Ça a fait venir des gens au magasin, surtout ceux qui avaient des choses à vendre », se souvient-il. La majorité des objets présentés à son œil expert étant du XXe siècle, l’acheteur est peu séduit, il est en effet spécialisé, en plus de la porcelaine de Bayeux, dans le mobilier français des XVIIIe et XIXe siècles.

Ses clients sont très divers, ils vont des passionnés d’objets anciens aux jeunes chineurs qui cherchent à incorporer des meubles historiques dans leur décoration moderne.

« La clientèle classique est toujours là et existera toujours. En termes de clientèles on a de tout », confie le passionné. L’exode urbain de nombreux parisiens suite au confinement a notamment amené une nouvelle clientèle au magasin merlurien.

L’antiquité fait peau neuve

Entre l’achat d’objets et sa revente à des particuliers, vient souvent l’étape de la restauration de celui-ci.

A quelques mètres du magasin de Christophe Métral, se trouve l’atelier ou Michael Lopandia, ébéniste de formation remet les antiquités au goût du jour.

« Là je travaille sur une bibliothèque, je fais la finition. Je l’ai démonté complètement pour la refaire. On fait des greffes sur des vieux meubles, c’est un jeu de patience », confie l’artisan, fier du travail qu’il accomplit sur les meubles en bois massif.

Salarié depuis 18 ans, arrivé au Melerault par hasard après une annonce pôle emploi, le travailleur confie ne pas avoir « l’impression de travailler, mais bon je demande un salaire quand même » ironise-t-il. « Le lundi je suis content de revenir ».

Partageant la même passion, Michael Lopandia et Christophe Métral constatent tous deux qu’ils se demandent toujours ce qu’ils vont découvrir, et qu’en somme, « il n’y a pas de routine »

Article Reveil Normand

Article Reveil Normand

Antiquaire au Merlerault, Christophe Métral fait partie depuis peu de la bande des acheteurs de l'émission Affaire conclue sur France 2

Animée par Sophie Davant, l’émission à succès Affaire conclue, tout le monde a quelque chose à vendre, cartonne tous les après-midi vers 16 h sur France 2, rassemblant quelque 2 millions de téléspectateurs et plus de 20 % de part d’audience. Récemment, le groupe d’acheteurs, des antiquaires ou brocanteurs professionnels, s’est étoffé d’un petit nouveau, Christophe Métral, propriétaire du magasin Antiquités St-Christophe situé route de Granville au Merlerault (Orne).

« Quelqu’un de la Warner m’a démarché lors d’un salon », indique Christophe Métral. Selon la rumeur, « le chasseur d’antiquaires » aurait été séduit par le stand du Merlurien, à la décoration particulièrement soignée.
Dix émissions enregistrées
Une vraie surprise pour cet homme discret, pas coutumier des feux de la rampe. « J’ai hésité avant d’accepter puis je me suis dit que ça pourrait être une expérience intéressante. » Il fallait aussi trouver un créneau qui soit compatible avec son emploi du temps chargé. « Je fais une vingtaine de salons par an et je suis engagé un an à l’avance », explique-t-il. La production a fait en sorte de s’adapter à ses impératifs.

Christophe Métral a donc enregistré dix émissions en deux jours – de 7 h à 19 h ! – qui seront diffusées jusqu’au 12 avril 2019.

C’est un peu surprenant au début. Il faut apprivoiser les caméras. La télévision, c’est un métier. »

Pas facile de s’intégrer dans un groupe déjà bien rodé mais l’accueil a été sympathique. Il avoue un faible pour la blonde Alexandra Morel et la brune Leticia Blanco, les deux femmes de son groupe.
Large choix d’objets
Confidentialité oblige, l’antiquaire ne fait pas état de ses achats, excepté un chauffe-bain du XIXe siècle acquis lors de sa première émission diffusée le 26 février 2019.

« On avait la baignoire qui allait avec ».

Un coup de chance, les acheteurs n’étant jamais au courant des objets qui leur seront présentés, et il y a de tout dans cette émission.

3e génération d’antiquaires
Chez les Métral, Christophe représente la 3e génération d’antiquaires, spécialisés dans les meubles des XVIIIe et XIXe siècles et les porcelaines de Bayeux. Sa touche personnelle.

Après des études de droit et d’histoire de l’art, il s’est éloigné quelques années de la tradition familiale en intégrant l’Éducation nationale mais « le goût du meuble » a été le plus fort. Depuis, il n’a plus quitté cet univers et se partage entre sa boutique du Merlerault (ouverte depuis 1969), les salons normands dont celui de L’Aigle (61), les salles des ventes, les expertises et son atelier de rénovation. Une saga qui pourrait bien se poursuivre avec sa fille Ophélie, 22 ans. « C’est elle qui gère le site Internet », annonce-t-il, non sans fierté.

A ce jour, Christophe Métral ne sait pas encore si l’aventure d’acheteur à Affaire conclue va se poursuivre.

« Je n’ai pas de planning pour l’instant. On verra bien ».

Quelle que soit la suite, l’expérience aura été, sans aucun doute, concluante

Affaire conclue

Affaire conclue

Nous avons participés à l'émission Affaire conclue durant 10 émissions, vous pouvez nous retrouver en replay sur France2 replay